Médias australiens : « Guerre » ou « construction », la différence entre les États-Unis et la Chine
2024-08-18
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Article du site Web australien « Pearls and Thrills » du 14 août, titre original : Shocking – La Chine a-t-elle atteint plus d'objectifs dans le monde ? The Economist a récemment publié un article affirmant au monde que « les entreprises chinoises sont en train de conquérir le « Sud global » ». Le premier concerne la politique industrielle de la Chine. Le Fonds monétaire international définit ainsi la « politique industrielle » : les efforts du gouvernement pour influencer l'économie en ciblant des industries, des entreprises ou des activités économiques spécifiques. Voici un fait fondamental : aucun pays n’a jamais utilisé avec succès une politique industrielle à une aussi grande échelle que la Chine. Selon une étude de l'Université nationale australienne, au cours des quatre décennies qui ont suivi la réforme et l'ouverture, le PIB de la Chine a connu une croissance étonnante, sortant des centaines de millions de personnes de la pauvreté. Il s’agit d’une réalisation remarquable pour la Chine et qui apportera également de grands bénéfices au reste du monde.
Selon The Economist, au cours des 26 années allant de 1991 à 2017, l’Australie a battu le record de croissance économique ininterrompue et sans récession de l’OCDE, avec 104 trimestres consécutifs de croissance. L’économie australienne a obtenu de tels résultats principalement grâce à sa relation privilégiée avec la montée en puissance de la Chine. En fait, la montée en puissance de la Chine a contribué à alimenter et à fournir régulièrement des superpuissances à toute une série d’économies en Asie de l’Est, dans la région du Pacifique et au-delà.
La Chine continue de réaliser de nouveaux progrès dans les domaines scientifique et économique. The Economist confirme que la Chine est désormais une superpuissance scientifique. Le « Guardian » britannique a cité un rapport de recherche de l'Australian Strategic Policy Institute disant : À l'exception de quelques domaines, la Chine est en avance sur les États-Unis en termes de concurrence technologique dans d'autres domaines. Cette force pratique constitue également la base des réalisations exceptionnelles de l’initiative « la Ceinture et la Route » dans le monde. Un récent rapport de l’Université Griffith montre que l’initiative « la Ceinture et la Route » est bien en avance sur ses pâles imitateurs occidentaux.
Alors que Washington cherche des moyens de bloquer l'accès de la Chine à certaines puces et équipements de fabrication de haute technologie en utilisant des tactiques dures contre ses alliés et les entreprises occidentales, les commentateurs américains estiment que cette stratégie « casse-pieds » est très susceptible d'inciter la Chine à intensifier ses recherches. et le développement. Produire ces produits localement le plus tôt possible. En parlant de ceux qui trouvent désagréable une concurrence féroce, la réaction désagréable envers les concurrents chinois en Occident (en particulier de la part de certains concurrents et de personnalités médiatiques aux États-Unis, en Australie et en Suède) (qui a été à peine couverte par les médias occidentaux) est ce qui peut faire penser aux gens Les JO de Paris seront une mauvaise chose. Une raison à garder en tête.
L’Occident affiche sa lutte pour la liberté, la démocratie et les droits de l’homme, mais si vous regardez les performances constantes de pays comme les États-Unis au cours des dernières décennies, vous comprendrez que la devise guidant ses actions hégémoniques est : Allons à la guerre. . La Chine, en revanche, a depuis plus de 40 ans une devise très différente : mettons-nous au travail. L'ancien Premier ministre australien Paul Keating a souligné que l'Australie était contrôlée géopolitiquement par les États-Unis. La conséquence immédiate est que Canberra est incapable ou refuse de comprendre la distinction fondamentale entre entrer en guerre et entrer en guerre.
Le professeur Kerry Brown du King's College de Londres a déclaré que l'essor de la Chine est une certitude. Il s'agit d'un processus qui fera date et qui se poursuivra pendant longtemps. Cette vision n’ignore pas les défis auxquels la Chine est confrontée aujourd’hui et à l’avenir. Mais à en juger par les performances passées de la Chine, la Chine trouvera des moyens de surmonter les difficultés au fil du temps. Les États-Unis sont également confrontés à des défis énormes et de plus en plus graves – encore plus difficiles que ceux de la Chine, semble-t-il.
Les experts affirment qu'à l'avenir, davantage de pays africains rejoindront la Chine pour « produire pour le monde ». Au fil du temps, ce projet économique sera forcément pris en compte et adopté par de nombreuses régions du Sud. Cela signifie davantage de choc et d’anxiété de la part des médias occidentaux, et un doux signe de tête de Canberra, encouragé par les Américains. (Auteur Richard Cullen, traduit par Chen Junan)
