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source : global times

article britannique du « new scientist » du 21 août, titre original : pourquoi la réduction de la population peut changer la planète en 1968, paul et anne erich publient le livre « l'explosion démographique », qui prédit le terrible désastre écologique à venir. ils affirment que les tendances actuelles en matière de croissance démographique doivent être ralenties ou inversées, sinon un désastre s’ensuivra.

les espèces diminuent spontanément en taille, sans précédent

par rapport à cette époque, la population mondiale actuelle a plus que doublé, dépassant la barre des 8 milliards, et diverses catastrophes continuent de se produire chaque jour. mais aujourd’hui, nous sommes confrontés à une nouvelle situation qui apparaît pour la première fois depuis la naissance de la vie sur terre.

depuis 2014, la population de l'italie a diminué d'environ 1 million, tandis que celle du japon a diminué de 5 millions par rapport à 2010. la réduction spontanée de la taille des espèces sans catastrophes majeures n’a jamais été observée auparavant car ce fait contredit les théories biologiques traditionnelles. ce fait apparemment contradictoire est le produit conjoint de l’évolution culturelle et physiologique de l’humanité. grâce à notre histoire évolutive unique, nous sommes la seule espèce dotée d’une intelligence extraordinaire capable de contrôler consciemment la taille de nos familles.

charles darwin fut le premier à comprendre que, à l'exception des humains, toutes les autres espèces considèrent la reproduction comme le principal moyen de survie des plus forts.

en effet, pour toute autre créature qui cesserait de se reproduire par peur des conséquences, elle sera immédiatement éliminée par les prédateurs et parasites convoitants dans l’obscurité.

les changements d’attitude sont l’un des moteurs du déclin de la population

mais les connaissances accumulées par l’humanité et la culture créée nous distinguent. en tant qu'enfants, notre génération a été en proie à de nombreuses bactéries et virus dangereux, tels que les oreillons, la rougeole, la varicelle et la diphtérie, mais aujourd'hui, les enfants mènent une vie plus insouciante. tout cela découle de notre capacité unique et acquise à comprendre en permanence notre place sur cette planète et à comprendre les conséquences possibles de nos actions.

le degré d’expression de ces capacités dans les sociétés humaines varie, mais certaines ont atteint des sommets qu’aucune autre espèce n’atteint. ces dernières années, l’attitude des habitants de nombreux pays à l’égard des familles avec plusieurs enfants est passée d’une envie éhontée dans le passé à un inconfort embarrassant aujourd’hui. ce changement d’attitude est également un facteur majeur du déclin démographique.

a ouvert une nouvelle voie de développement

les économistes traditionnels s'inquiètent de la situation démographique actuelle, affirmant que la diminution de la population active et l'augmentation du nombre de retraités auront de graves conséquences budgétaires. mais le plus intéressant dans cette histoire est que les pays qui semblent les plus vulnérables aux effets du déclin démographique sont aussi ceux qui sont les plus faciles à surmonter.

en prenant comme exemple le japon, où la situation est la plus grave, la réduction de la population apportera également le répit nécessaire pour faire face aux diverses crises sociales. en apportant des ajustements subtils aux politiques fiscales et en accordant davantage d'attention au groupe croissant des personnes âgées, la crise économique à laquelle est confrontée la société japonaise peut être atténuée dans une certaine mesure. le japon et l’italie ont tous deux ouvert leurs opportunités respectives de préparation. la raison pour laquelle la richesse médiane par habitant dans ces deux pays est parmi les plus élevées au monde est en partie due au ralentissement de leur croissance démographique.

cet indicateur signifie que la richesse sociale des deux pays est non seulement abondante, mais également répartie de manière relativement raisonnable. il est également plus facile pour ces pays de parvenir à un cercle vertueux que de se retrouver piégés dans un bourbier de développement où l’écart entre riches et pauvres est trop grand.

depuis l’arrivée de la vie sur terre, les humains sont devenus la première espèce à briser les limites du désir originel de reproduction grâce à l’évolution. dans le passé, cette capacité aurait pu conduire à notre disparition, mais aujourd’hui, elle ouvre de nouvelles voies de développement. (auteur christopher wells, traduit par hua zexun)