nouvelles

Berkshire réduit sa participation dans Apple et ses réserves de liquidités grimpent à près de 277 milliards de dollars

2024-08-05

한어Русский языкEnglishFrançaisIndonesianSanskrit日本語DeutschPortuguêsΕλληνικάespañolItalianoSuomalainenLatina

Source : Réseau mondial

[Global Network Financial Comprehensive Report] Récemment, le rapport financier du deuxième trimestre 2024 de Berkshire Hathaway a montré que cette société, sous la direction de l'investisseur de renommée mondiale Warren Buffett, a continué d'adopter une stratégie défensive et a considérablement réduit sa participation dans Apple Inc., tandis que ses réserves de liquidités ont atteint un record de près de 277 milliards de dollars. Cette décision montre que Buffett est prudent quant à l’économie américaine actuelle et aux valorisations boursières.


Photographie de circuit intégré

Selon le rapport financier, Berkshire a vendu environ 75,5 milliards de dollars d'actions nettes au deuxième trimestre, réduisant notamment sa détention de près de la moitié des actions Apple des 790 millions d'actions initiales à environ 400 millions d'actions. Au 30 juin, Berkshire détenait encore environ 84,2 milliards de dollars d'actions Apple. Malgré la réduction d'environ 49 %, Apple reste la plus grande position boursière de Berkshire. Cette opération de réduction a fait grimper les réserves de trésorerie de Berkshire à 276,9 milliards de dollars contre 189 milliards de dollars à la fin du premier trimestre, un niveau record.

La décision de Berkshire intervient alors que la volatilité des marchés boursiers américains s'intensifie, le Nasdaq entrant en zone de correction et un faible rapport sur l'emploi alimentant les inquiétudes concernant l'activité économique américaine. "Berkshire prend des mesures défensives, ce qui constitue une réponse prudente à l'environnement macroéconomique actuel et aux valorisations boursières", a noté Cathy Seifert, analyste chez CFRA Research.

Il s’agit notamment du septième trimestre consécutif au cours duquel Berkshire vend plus d’actions qu’elle n’en achète. Au deuxième trimestre, Berkshire n'a racheté que 345 millions de dollars de ses propres actions, soit un montant bien inférieur à l'ampleur des rachats des trimestres précédents, et n'a procédé à aucun rachat d'actions au cours des trois premières semaines de juillet. L'analyste Jim Shanahan a déclaré que Buffett semble avoir des réserves quant aux opportunités d'investissement sur le marché boursier actuel, ce qui reflète sa vision prudente du marché et de l'économie.

Même si les réserves de liquidités de Berkshire ont considérablement augmenté, ses revenus et son bénéfice net n'ont pas augmenté de concert. Le rapport financier montre que le chiffre d'affaires de Berkshire au deuxième trimestre s'est élevé à 93,653 milliards de dollars, soit une augmentation de 1,2% sur un an, mais que le bénéfice net a chuté de 15,5% sur un an à 30,35 milliards de dollars. Cette baisse est en partie attribuable à l'impact des fluctuations du cours des actions au fil du temps sur la valeur d'un investissement dans les actions Berkshire.

Buffett a déclaré lors de l'assemblée annuelle des actionnaires de Berkshire qu'il s'attendait à ce qu'Apple reste le plus grand investissement en actions de Berkshire, mais que la vente de certaines actions était due à des considérations fiscales et de gestion de portefeuille. Il a mentionné que si les États-Unis augmentaient à l'avenir les impôts sur les plus-values, la vente anticipée de certaines actions Apple profiterait à long terme aux actionnaires de Berkshire.

En outre, Berkshire a vendu pour plus de 3,8 milliards de dollars d'actions de Bank of America, sa deuxième plus grande participation après Apple. Cette décision montre en outre la position défensive de Buffett dans l'environnement de marché actuel.

Les activités d'assurance de Berkshire, en particulier l'assurance automobile Geico, ont enregistré de bons résultats au deuxième trimestre, avec des bénéfices de souscription plus que triplés. Toutefois, la performance d’autres secteurs majeurs tels que les chemins de fer et l’énergie est restée relativement stable, et la croissance globale des revenus a été lente.