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Soixante-dix pour cent des bâtiments de Hamad, à Gaza, ont été détruits. Résidents locaux : nous mourons lentement.

2024-08-25

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La région de Hamad, à l'ouest de la ville méridionale de Khan Younis, dans la bande de Gaza, a été soumise ces derniers jours à des bombardements et à des tirs d'artillerie à grande échelle de la part de l'armée israélienne, et un grand nombre de bâtiments ont été détruits.

Lorsque les habitants ont tenté de rentrer chez eux, ils ont été accueillis par des routes détruites, des maisons effondrées et des objets éparpillés. Tout avait changé.

Khader, un habitant du quartier de Hamad : Il y a eu d'énormes dégâts ici. Les choses pour lesquelles nous avons travaillé toute notre vie ont disparu, et la maison dont nous rêvions a disparu. Nous vivions dans un appartement loué, qui nous protégeait du vent et de la pluie et qui constituait les seuls moments heureux de notre vie. L'armée israélienne a demandé aux gens d'évacuer Hamad, nous n'avons donc emmené avec nous que nos enfants et très peu de vêtements. Quand je suis revenu aujourd'hui, il n'y avait rien ici. Pas d'appartement, pas de meubles. Nous n’avons pas de maison, tout ce que nous avons c’est la destruction, où devons-nous aller ? Que pouvons-nous faire sans apporter de la nourriture, de l’eau ou quoi que ce soit ? Aucune aide, aucun passage, aucun moyen de survivre, nous mourons à petit feu. Saviez-vous? Je préfère mourir maintenant plutôt que d'endurer le moment présent.

Le département local de la protection civile a déclaré que les premiers intervenants avaient découvert plus d'une douzaine de corps dans une zone résidentielle. La plupart des bâtiments de Hamad ont été détruits et ils recherchent toujours d'autres personnes disparues dans les décombres.

Suleiman, porte-parole du Département de la Protection Civile : Les dégâts ici sont graves et les souffrances sont profondes. Hamad est presque devenu une zone sinistrée, avec près de 70 % des bâtiments détruits. En l'absence d'engins lourds, les agents de la protection civile ont continué à fouiller les décombres dans l'espoir de retrouver les restes des victimes.