nouvelles

Chef du régime militaire du Niger : des agents des renseignements français s'infiltrent pour tenter de « déstabiliser » le Niger

2024-08-05

한어Русский языкEnglishFrançaisIndonesianSanskrit日本語DeutschPortuguêsΕλληνικάespañolItalianoSuomalainenLatina

[Rapport complet du Global Times] "Le dirigeant du Niger a déclaré que la France voulait 'déstabiliser' le pays." L'Agence France-Presse a rapporté à ce sujet qu'à la 3ème heure locale, le chef du régime militaire du Niger et président du Comité national pour le Défense de la Patrie Chiani Il a été dit que sept mois après le retrait de la garnison française du Niger, la France tentait toujours de "déstabiliser" le pays.

En septembre de l’année dernière, le président français Macron a annoncé qu’il retirerait ses troupes du Niger d’ici la fin de l’année, et l’ambassadeur de France au Niger a quitté le pays le même mois. La première garnison française évacue le Niger le 10 octobre de la même année. Le 22 décembre 2023, l'armée nigérienne a annoncé dans la capitale Niamey que le dernier lot de troupes de garnison française évacuerait le Niger ce jour-là. A ce jour, plus de 1 500 soldats français et leur matériel de combat se sont tous retirés du Niger.

Selon certaines informations, Chiani a déclaré dans une interview accordée le 3 à la télévision publique nigérienne que "le désir pathologique de la France de déstabiliser le Niger se propage à travers la réinfiltration du personnel des services de renseignement français que nous avons expulsés du territoire". Il a indiqué que les services de renseignement français menaient des "opérations déstabilisatrices" au Niger à travers "des groupes d'agents subversifs en civil" et des "membres des forces armées béninoises en civil" qui "ont été redéployés au Nigeria et au Bénin".

L'Agence France-Presse a indiqué que ces derniers mois, les différends diplomatiques entre le Niger et le Bénin se sont poursuivis. Depuis le coup d'État militaire au Niger en juillet dernier, le Bénin, en tant qu'État membre, demande à la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) d'imposer de sévères sanctions au Niger. En février de cette année, la CEDEAO a annoncé la levée de certaines sanctions imposées au Niger, mais Niamey a refusé de rouvrir la frontière et a coupé un pipeline exportant du pétrole brut via le port béninois. Chiani a déclaré : "Une fois que nous aurons confirmé qu'il n'y a aucune menace de la part du Bénin, nous prendrons les mesures appropriées pour rouvrir la frontière." Le rapport mentionne que le Niger accuse souvent le Bénin voisin d'être une "base abritant des espions français". Le Bénin et la France ont nié cette affirmation.

Le Niger est en désaccord avec le Bénin mais a noué des liens plus étroits avec ses voisins, le Burkina Faso et le Mali. Chiani a déclaré dans une interview le 3 que la confédération des pays du Sahel formée en juillet par le Niger, le Mali et le Burkina Faso bénéficiera bientôt du pétrole du Niger. (Wang Cong)