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Un responsable israélien : le déclenchement actuel d’une guerre totale entre Israël et le Liban n’est pas dans l’intérêt d’Israël

2024-07-30

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Agence de presse Xinhua, Pékin, 30 juillet (Xinhua) Plusieurs responsables israéliens ont déclaré le 29 qu'Israël attaquerait le Hezbollah au Liban mais ne chercherait pas à lancer une guerre à grande échelle.

Reuters, citant quatre responsables israéliens qui ont demandé à rester anonymes, a rapporté qu'Israël ne voulait pas entraîner le Moyen-Orient dans une guerre totale. Parmi les responsables figuraient de hauts responsables du ministère israélien de la Défense et des diplomates, mais ils n'ont pas fourni de détails sur les plans opérationnels de l'armée israélienne. Le diplomate a déclaré : "Pour le moment, cette (guerre totale) n'est pas dans notre intérêt".

Il s'agit d'un missile intercepteur lancé par l'armée israélienne en réponse à des roquettes, prises à Seifed, dans le nord d'Israël, le 27 juin. Publié par l'agence de presse Xinhua (Photo d'Ayal Margolin/Kini Photo Agency)

Le 27, la ville de Majdal Shams, occupée par Israël, sur le plateau du Golan, a été attaquée. L'armée israélienne a accusé le Hezbollah libanais d'avoir lancé une attaque à la roquette qui a tué au moins 12 personnes et blessé plus de 30 personnes à Majdal Shams. Le Hezbollah le nie. Le Premier ministre Netanyahu s’est rendu sur le site de l’attaque le 29 et s’est engagé à lancer une attaque féroce contre le Hezbollah.

Le secrétaire d’État américain Blinken a eu un appel téléphonique avec le président israélien Herzog le 29. Le porte-parole du Département d'État américain, Matthew Miller, a déclaré que Blinken avait souligné l'importance d'éviter une escalade du conflit, et les deux parties ont également discuté de questions telles que le retour des résidents à la frontière israélo-libanaise par la voie diplomatique et les négociations de cessez-le-feu dans la bande palestinienne de Gaza.

Le 9 juillet, des soldats israéliens montaient la garde près du site d’une attaque à la roquette sur le plateau du Golan occupé par Israël. Publié par l'agence de presse Xinhua (Photo d'Ayal Margolin/Kini Photo Agency)

Depuis que le conflit israélo-palestinien actuel a éclaté en octobre de l’année dernière, le Hezbollah libanais a continué d’attaquer des cibles militaires israéliennes en réponse au Mouvement de résistance islamique palestinien (Hamas), et l’armée israélienne a répondu par des frappes aériennes et des bombardements d’artillerie. Le conflit frontalier entre les deux parties se poursuit encore aujourd’hui, obligeant à l’évacuation d’un grand nombre de frontaliers au sud et au nord du Liban.

Selon la Défense civile libanaise, un drone israélien a lancé le 29 une frappe aérienne dans le sud du Liban, tuant deux personnes et en blessant trois autres. Par ailleurs, l’armée israélienne a déclaré avoir abattu un drone entré en Israël depuis le Liban.

Selon l'Agence France-Presse, depuis le début du conflit palestino-israélien actuel, le conflit entre le Hezbollah et Israël a entraîné la mort d'au moins 529 personnes au Liban, dont la plupart étaient des membres du Hezbollah. Au moins 22 soldats israéliens et 24 civils ont été tués.

C'est la scène d'une attaque à la roquette tirée sur le plateau du Golan occupé par Israël (photographiée le 9 juillet). Publié par l'agence de presse Xinhua (Photo d'Ayal Margolin/Kini Photo Agency)

Touchées par la dernière situation, certaines compagnies aériennes ont annulé ou reporté leurs vols vers Beyrouth, la capitale du Liban. Lufthansa suspendra ses vols jusqu'au 5 août, Air France a annulé ses vols de la capitale française Paris à Beyrouth du 29 au 30 de ce mois et la compagnie libanaise Middle East Airlines a reporté certains vols de retour vers Beyrouth.

Une escalade du conflit libano-israélien pourrait également conduire à la suspension des négociations sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à la libération des personnes détenues. L'Égypte, le Qatar et d'autres pays jouent le rôle de médiateurs dans les négociations, et le négociateur en chef d'Israël, David Barnea, directeur des services secrets (Mossad), vient de rentrer en Israël après des négociations tenues à Rome, la capitale italienne. Le bureau du Premier ministre israélien a déclaré que les négociations se poursuivraient, mais n'a donné aucune autre information. (Chen Lixi)